02 octobre 2017 par J. Messager, mise à jour le 08 mars 2018
Comment vous est venue l’idée de Hostnfly ?
Quentin Brakers de Hugo : Mon co-fondateur Guillaume et moi étions colocataires à New-York. Les loyers étant très élevés, nous cherchions à rentabiliser notre appartement pendant des absences communes et nous sommes vite heurtés à de nombreux freins : difficulté de gérer la logistique à distance, revenus peu optimisés, états des lieux compliqués à réaliser... Nous avons commencé à penser à un service qui pallierait ces inconvénients.
Après votre retour à Paris, combien de temps a-t-il fallu pour créer la structure ?
Quentin : En 1 mois, nous avons créé la structure et réalisé la première location. Au début, Guillaume et moi faisions nous-mêmes l'accueil des voyageurs et les ménages, pour bien cerner la complexité opérationnelle du métier.
Que proposez-vous à la personne qui veut louer son appartement ?
Maylis Pecoux : Nous proposons un service complet. Tout d’abord un photographe vient faire des images dans le logement. Avec ces images et les informations nécessaires (localisation, étage, nombre de pièces, nombre de nuits prévues…), notre algorithme met ces éléments en regard de ses données sur l’offre et la demande, en fonction des dates, du taux de remplissage des hôtels, des avions, des événements à venir, etc. Il définit le prix optimal que nous pouvons garantir pour la location. Si le client accepte ce prix, nous nous occupons de tout le reste.
Que faites-vous concrètement ?
Maylis : Nous créons l’annonce, et la mettons en ligne sur Airbnb, Booking.com et d’autres sites. Nous gérons les réponses et sélectionnons le voyageur qui sera reçu dans le logement. Nous l’accueillons, lui remettons les clés, faisons l’état des lieux. Et les mêmes démarches, bien sûr, à l’issue du séjour.
Notre équipe spécialisée et nos prestataires s’occupent du ménage, de la maintenance comme les changements d’ampoules électriques, le débouchage d’éviers, de petites réparations. Ceci 7 jours sur 7 et 24 h sur 24.
Et si des dégradations sont constatées ?
Maylis : L’organisme intermédiaire, Airbnb par exemple, doit y pourvoir. Il y a aussi la caution payée par le voyageur. Enfin nous avons notre propre assurance.
Que faire des objets de valeur qu’on ne veut pas laisser visibles dans l’appartement ?
Maylis : Nous les stockons dans des boîtes scellées, éventuellement délocalisées.
Et quand payez-vous l’occupant habituel du montant de sa location ?
Maylis : C’est fait avant la location, à partir du moment où l’accord est acté. Et la somme garantie lui est réglée, que le logement soit effectivement loué ou pas. Si ce client prend des vacances, le système peut lui procurer un budget supplémentaire !
Avez-vous levé des fonds pour votre développement ?
Quentin : Nous avons commencé grâce à une première levée de 400 000 €, trois mois après nos débuts. Et cet été, trois investisseurs dont la BPI ont souscrit pour 2,5 millions d’euros.
Que représente HostnFly actuellement ?
Quentin : La société a été fondée en mars 2016, nous comptons 25 collaborateurs, et 40 000 voyageurs accueillis dans 1000 appartements.
Vous opérez actuellement à Paris et à Lyon, prévoyez-vous d’élargir vos activités ailleurs ?
Quentin : Oui, nous comptons ouvrir à Londres très prochainement, et dans deux autres capitales européennes en 2018.
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