02 juin 2021
En 2020, les sociétés civiles de placement immobilier (SCPI) ont collecté 6 milliards d’euros nets. S’il est possible depuis la fin des années 60 d’acquérir des parts dans une SCPI, la pierre papier s’est particulièrement développée depuis le début des années 2010. Elle se présente comme une alternative plus performante que les solutions d’épargne classiques et moins onéreuse que l’investissement dans l’immobilier.
Acheter des parts dans une SCPI permet d’investir dans l’immobilier sans disposer de plusieurs dizaines de milliers d’euros ni de souscrire de crédit. L’apport minimum est de 200 euros auxquels il faut ajouter environ 10% de droits d’entrée.
Mais il s’agit là des seuls frais dont l’acheteur doit s’acquitter, hormis les impôts et prélèvements sociaux. Les coûts de fonctionnement de la SCPI et d’entretien du bien sont retenus directement sur les loyers versés par les locataires.
La société de gestion s’occupe aussi de l’administration des différents locaux. Recherche des locataires, collecte des loyers, travaux… Les membres de la SCPI n’ont à se soucier de rien et peuvent donc financer un local commercial ou d’habitation loin de chez eux, y compris à l’étranger.
À chaque objectif sa SCPI
Autre point positif des SCPI : elles s’adaptent aux différents profils d’épargnants. Ce placement à long terme, il est recommandé de garder ses parts au moins 8 ans, sert plusieurs objectifs :
Même s’il n’existe pas de placement totalement garanti, les SCPI limitent les risques de perte en capital grâce à la mutualisation. Les parts sont réparties entre différents immeubles. Le bénéfice ne repose pas sur un seul occupant mais plusieurs, contrairement à l’achat d’un bien destiné à la location,
De plus, l’effort financier initial étant moins élevé que pour l’achat d’un appartement, vous pouvez diversifier votre portefeuille en acquérant des parts dans plusieurs sociétés distinctes.
Enfin, les SCPI ne reversent pas à leurs adhérents l’intégralité des sommes reçues. Elles constituent une réserve pour faire face aux frais liés à l’entretien des différents biens et maintenir le niveau des dividendes versées. Si un locataire est en défaut de paiement, sa part pourra temporairement être compensée en puisant dans le report à nouveau.
Mais l’argument qui attire sans doute le plus les investisseurs, ce sont les performances de cette épargne immobilière. Alors que les livrets réglementés stagnent à 0,5% et que les fonds en euros des assurances-vie dépassent à peine les 1%, les SCPI affichent un rendement moyen de 4,18% en 2020. Un chiffre proche du rendement net moyen pour la location d’un logement. La logistique en moins.
Et comme pour l’achat d’un appartement ou d’une maison, il est possible de réaliser une plus-value lors de la revente de ses parts de SCPI. En 2020, la variation du prix moyen de la part était de 1,20%.
Solution d’épargne pour ceux qui souhaitent investir dans l’immobilier avec quelques centaines d’euros ou outil pour dynamiser et diversifier son portefeuille, les SCPI continuent de tenir leurs promesses. Les spécialistes prévoient déjà un rendement de 4,33% pour l’année 2021.
Toute l’info sur les
innovations et services pour
vos projets immobiliers
2 fois par mois dans votre boite mail