03 mars 2017
Le logement est dans une phase de renchérissement, partout sur la planète. L’OCDE a mené une enquête sur le logement des personnes les plus modestes en comparant les pays.
En France, plus de la moitié des 15-29 ans vivent chez leurs parents (80 % en Italie), l’âge de départ étant le plus souvent 24 ans. En Espagne le chômage des jeunes les conduit à demeurer plus longtemps parmi la famille. Quant aux seniors, plus de la moitié vit en couple.
Les foyers consacrent une part de plus en plus importante de leur revenu au logement, pratiquement 30 %, contre 20,3 % en 2000. La France avec 26,7 % des revenus aujourd’hui a connu cette forte évolution.
C’est le choix de 62 % des Français, contre 45 % des Allemands. C’est moins qu’en Italie ou en Espagne, (70 et 78 %). Depuis quelques années en France le prêt à taux zéro est un vecteur privilégié des ménages modestes pour l’accession à la propriété. Mais c’est au prix de difficultés importantes, puisque ces ménages modestes propriétaires sont en proie à des difficultés pour près de 30 % d’entre eux.
Les coûts du logement deviennent excessifs, selon l’OCDE, lorsqu’ils atteignent et dépassent les 40 % des revenus. C’est le cas de 16 à 24 % des locataires de la classe moyenne en Europe. En France, c’est le cas de 20 % des locataires et de 29 % des propriétaires.
Le taux de suroccupation des logements (un logement trop petit pour le nombre de personnes du foyer) est très important en Pologne (47 %) moins en Italie (26,8 %). En France comme en Norvège, il atteint 13,7 %.
Différentes solutions sont développées par les États pour remédier aux problèmes de logement.
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