15 février 2018
Le choix du, ou des, colocataires avec lesquels on va partager un logement est généralement une question de hasard et de circonstances. Cela laisse place aux malentendus et mauvaises surprises de la cohabitation, qui peut devenir invivable. Morgan Melchilsen a créé Wattamate pour éviter ces promiscuités inopportunes, il nous explique comment.
Qu’est-ce que Wattamate ?
La première plate-forme dédiée à la colocation qui s’appuie sur l’humain, et pas sur l’immobilier.
Comment cela se passe ?
D’abord en découvrant qui vous êtes : votre âge, votre activité, le loyer que vous pouvez envisager, et très largement, vos goûts en termes de sport, de musique, de cuisine, et votre attitude vis-à-vis de la colocation.
Les principales motivations des colocataires sont l’aspect économique et le souci d’éviter la solitude, mais elles sont en fait souvent liées.
Notre algorithme compare votre profil avec celui de nos autres membres. Il vous indique les profils des personnes auxquels vous correspondez, qui cherchent comme vous dans la même ville.
Via l’appli, vous pouvez chatter avec ces personnes, pour les rencontrer et aller plus loin. Il peut s’agir de personnes qui ont l’appartement et cherchent un ou plusieurs co-locataires, ou d’autres qui voudraient quelqu’un pour partager la recherche avant de partager le logement, ou encore de recherche individuelle… Ainsi nos membres peuvent choisir de chercher individuellement ou groupés.
Vous les aidez aussi à trouver leur logement ?
Oui, des agences immobilières présentent des logements sur la plate-forme. C’est du temps gagné pour les utilisateurs, ils savent que ces biens sont accueillants aux colocataires.
Nous les aidons à monter leur dossier et à bénéficier des aides au logement quand ils y sont éligibles.
Nous leur proposons aussi des agendas qu’ils peuvent partager afin de fluidifier la présence dans le logement. Liés à ces agendas, nous allons développer un planning de gestion des tâches, un autre de gestion des listes de courses, un memento, un dispositif de gestion des incidents. En somme, nous avons pour vocation d’apporter un service complet de gestion de la colocation.
Où en êtes-vous de votre développement ?
En novembre 2017, nous comptions 1500 utilisateurs et 50 agences immobilières qui présentaient des biens. Nous sommes partenaires de la FNAIM et de l’UNIS. Nous sommes actuellement 15 personnes, dont la moitié chargée des relations avec les membres.
Nous sommes toujours sur notre implantation originelle, Lyon et Grenoble, et nous nous déploierons probablement en mai sur l’ensemble du territoire.
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