02 août 2016
Un investisseur qui achète un logement a souvent la ferme intention d’y installer un locataire dont les loyers contribueront à payer le prêt souscrit pour l’achat du logement. Parmi les offres sur le marché, dans certains cas, le locataire est déjà là. Ce n’est pas un problème, et ça peut même présenter certains avantages.
Nul besoin de le chercher (avec le risque de se tromper), le locataire est déjà en place. Le loyer est connu et les risques d’impayés sont faibles, plus encore que d’habitude : s’il a payé son loyer jusqu’ici, peu de risques qu’il s’en abstienne désormais.
Le vendeur ou l’agence immobilière transmettent le dossier du locataire à l’acheteur intéressé.
Si le bail est antérieur au 1er août 2015, le plafonnement du loyer ne s’applique pas, dans les zones qui y sont soumises.
Autre avantage : compte tenu de la carence d’offres locatives dans les grandes villes, il sera aisé de remplacer le locataire s’il s’en va !
Cette décote sur le prix de vente est généralement située entre 5 et 10 %, par rapport à un logement vide. Elle est variable en raison inverse des contraintes liées au logement : durée du bail restant, taille du logement (les grandes surfaces sont plus difficiles à louer), le cas (rare) d’immeubles avec des loyers de 1948, etc.
Il n’est possible de disposer du logement, en donnant son congé au locataire, qu’à la fin d’un bail ou d’une tacite reconduction. Ça peut vouloir dire plusieurs années, bail et tacite reconduction sont durables trois ans.
Si l’acheteur souhaite récupérer le logement pour son propre compte en fin de bail, il exercera sa vigilance sur les points qui l’intéressent plus particulièrement, en faisant abstraction de l’occupant.
Mais s’il s’agit d’un investissement durablement destiné à la location, il faudra être attentif à tout ce qui intéresse un locataire : cote du quartier, commerces, transports en commun, espaces verts, loisirs… Ainsi que les critères liés au logement : superficie, luminosité, ascenseur, qualité des équipements…
Rencontrer le locataire est recommandé et peut être très instructif. Cela contribue à créer ultérieurement des relations cordiales, chacun y gagnera. Il peut être envisageable (et plus facile avec l’accord du locataire) d’effectuer des travaux d’amélioration du logement, générateurs de déficit foncier.
Convaincus par ces arguments, qu’ils ont parfois eux-mêmes expérimentés, certains recherchent spécifiquement à investir dans un appartement occupé. Ce marché représente environ 5 % des ventes. On trouve des logements occupés à la vente surtout dans les grandes agglomérations.
Des offres de ce type sont ponctuellement disponibles sur les canaux immobiliers habituels, portails immobiliers, agences immobilières…
Le locataire ne peut être dérangé pour des visites que deux heures par jour.
Si une agence s’occupe aussi de la gestion, le précédent propriétaire peut lui avoir confié la vente ; elle aura alors des informations de première main.
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