03 mai 2022
Virgil a été créé il y a deux ans et demi. Nous voulions nous attaquer au problème du piège locatif, c’est-à-dire l’impossibilité pour les jeunes, surtout dans les grandes villes, de devenir propriétaire. Les jeunes actifs, ceux qui ont entre 25 et 34 ans, sont trois fois moins nombreux à être propriétaire que l’ensemble de la population. Ils sont contraints de laisser s’évaporer chaque mois 40 % de leurs revenus dans un loyer plutôt que de se constituer une épargne.
Ce constat allait à l’encontre de notre croyance fondamentale. Pour nous, chez Virgil, devenir propriétaire est une liberté fondamentale. Nous croyons que chacun devrait pouvoir acquérir sa résidence principale sans avoir à se plier à un parcours du combattant ni avoir des parents millionnaires. Nous pensons que chacun devrait pouvoir accéder à la propriété sans avoir à faire de sacrifices comme acheter trop petit, trop loin, trop moche…
Pour répondre à ces problématiques, nous avons créé un modèle unique : le capital immobilier. Nous co-investissons jusqu’à 100 000 euros d’apport aux côtés des jeunes actifs pour leur permettre d’être propriétaires sans renoncer à une chambre d’enfant ou s’éloigner de leur lieu de travail.
Actuellement, notre offre concerne Paris et la première couronne. Elle fonctionne sur deux jambes aussi importantes l’une que l’autre. La première, c’est le modèle de co-investissement. Il est unique au monde. Nous ajoutons du capital au financement des acquéreurs. En échange, nous détenons une quote-part du bien, supérieure à notre apport. Par exemple, si notre participation est de 10 % du prix, nous possédons 15 % du bien. C’est ce qui nous permet de rémunérer notre investissement. Nous nous rétribuons lors de la revente du bien, qui doit intervenir dans un délai de dix ans. Si les propriétaires ne veulent pas vendre, ils peuvent racheter la part de Virgil.
Notre deuxième jambe, c’est l’accompagnement. Nous sommes présents du début du projet jusqu’à la remise des clés. Nous avons un spécialiste dédié qui simule pour les acquéreurs leur budget, avec ou sans Virgil. Nous les conseillons sur le choix de l’appartement et soutenons leur offre auprès des vendeurs. Nous jouons également le rôle de courtier et épaulons les acheteurs dans les démarches notariales. Cet accompagnement à 360° du parcours immobilier n’existait pas avant.
Nos clients ont en moyenne trente ans. Ils restent environ cinq ou six ans dans les lieux avant de revendre. 20 % d’entre eux achètent en couple, 30 % sont des femmes célibataires et le reste, environ la moitié, des hommes seuls. Nous aimerions réajuster ce rapport et aider plus de jeunes actives à accéder à la propriété !
Nos futurs acquéreurs sont des profils qualifiés de bons dossiers par les banques. Ils ont réussi à épargner pour se constituer un apport, mais ne disposent pas d’une aide familiale de 200 ou 300 000 euros comme on le voit parfois. Ils font appel à nous pour augmenter leur capacité de financement ou pour diminuer leur taux d’effort. Nous accompagnons aussi des couples pour qui Virgil est une façon de rééquilibrer l’apport de chacun. Lorsque la famille de l’un peut aider plus que la famille de l’autre, plutôt que de rester sur cette différence, ils nous sollicitent.
Nous avons enfin des clients dont les salaires ne sont pas ceux qui augmentent le plus, mais ce sont des épargnants solides qui souhaitent ne pas rester esclaves de leur loyer. Ils cherchent à acheter en première couronne, à Montreuil ou Asnières par exemple, les petites surfaces dont ils resteraient sinon locataires. Pour y parvenir, ils ont besoin de ces fameux 10 % d’apport. Nous complétons leur apport et nous sommes un moyen de rassurer les banques.
Un acquéreur Virgil type, c'est Manuela, cadre chez L’Oréal. Célibataire, elle n’avait pas forcément envie de se presser à trouver la personne avec qui peut-être acheter. Mais elle n’avait pas non plus envie de continuer à verser un loyer. Virgil lui a permis de ne pas tomber dans le « il faut être deux pour se payer un bel appartement ». Elle a acquis un grand studio dans le 10ème arrondissement de Paris d’une valeur de 400 000 euros. Elle avait déjà 30 000 euros d’économie, nous avons complété avec 40 000 euros. Nous avons contribué à hauteur de 10 % et détenons 15 % du bien.
Je pense également à Romain et Nathalie, tous les deux salariés dans des entreprises dynamiques avec un bon salaire, une belle carrière… Ils auraient pu devenir propriétaires sans Virgil. Mais ce qu’ils pouvaient financer n’était pas à la hauteur de leurs espérances. En commençant leurs recherches, ils se sont rendu compte qu’avec notre aide, ils pouvaient s’acheter un 60 mètres carré qui correspondait beaucoup plus à leurs aspirations que les 50 mètres carrés qu’ils pouvaient s’offrir seuls. Ils ont préféré partir directement sur un logement plus grand pour ne pas avoir à déménager et à repayer des frais de notaire dans deux ans, s’ils ont des enfants. Nous avons amené 30 000 euros sur un prix d’appartement de 600 000 euros. Nous avons donc un apport de 5 %, ce qui équivaut à une quote-part détenue de 7,5 %.
Nous atteindrons les 100 dossiers par mois fin 2022.
Pour répondre à la demande croissante, nous renforçons notre équipe et triplons de taille pour passer de 15 à 45 collaborateurs dans les prochains mois. Cela va nous permettre de continuer à être très présents aux côtés des acquéreurs. Et pour pouvoir accueillir tout le monde, nous sommes en plein déménagement !
Nous avons ensuite prévu de nous étendre géographiquement et d’intervenir sur d’autres villes, en France et en Europe. Il y a beaucoup de villes qui ont besoin de Virgil !
Toute l’info sur les
innovations et services pour
vos projets immobiliers
2 fois par mois dans votre boite mail