04 novembre 2016
Les taux d’intérêt des emprunts immobiliers ont une influence déterminante sur les décisions d’achat dans l’immobilier et donc sur le marché dans son ensemble. Très bas et même au plancher ces derniers mois selon le courtier Acecrédit.fr, leur niveau représente aujourd’hui un vrai atout pour les acheteurs.
De 2000 à 2007, c’est le boom. Les prix de l’immobilier croissent de 70%. Les ventes suivent, avec des taux d’intérêt moyens en 2007 de 4,5 %. Tout le monde est content, banquiers, acheteurs, vendeurs.
Survient alors la crise de 2008 : l’immobilier est touché directement. Les prix et les ventes s’effondrent. Le marché s’endort. Les vendeurs baissent leurs prix, bien obligés, mais les acheteurs attendent des jours meilleurs. On trouve des taux d’intérêt moyens à 3,50 % en 2010.
Les inquiétudes se succèdent : crise grecque, crise de l’euro… La croissance est nulle, l’inflation aussi et peu à peu, pour relancer l’économie, la BCE abaisse ses taux directeurs jusqu’à… zéro en 2015.
Durant toute cette période, les banques se livrent à une bataille acharnée. C’est à celle qui offrira le taux le plus alléchant. En mars 2015, le taux moyen est 2,45 %. Les commentateurs disent alors qu’il faut en profiter, que la chute est terminée. En juillet 2016, le taux moyen est à 1,75 %.
Enfin en octobre 2016, le taux moyen est à 1,40 %. Pour un crédit sur 15 ans, les meilleurs dossiers peuvent négocier un crédit à 0,90 %. On n’avait jamais vu ça.
Le marché s’est bien sûr réveillé, progressant à presque + 20 % par an en 2016. Mais il est raisonnable de penser que cette euphorie va se calmer.
D’abord, on voit les prix monter un peu, en réaction aux ventes en progrès constant. Les banques ont besoin de rétablir leurs marges et ne baisseront plus leurs taux, sauf ponctuellement. Et les ventes abordent déjà un ralentissement, dans certains secteurs, sur certains produits.
Toutefois la dynamique du marché, relancée, va se maintenir, car l’immobilier est toujours aussi attractif, et la clientèle est là. Les taux, eux, n’ont pas de raisons de remonter brutalement en risquant ainsi d’affaiblir l’immobilier. La période parait donc propice à un investissement, ou à la renégociation d’un crédit immobilier ancien.
La remontée des taux se fera, mais progressivement, et peut-être pas avant l’automne 2017. Les acheteurs ont encore de belles opportunités devant eux.
Toute l’info sur les
innovations et services pour
vos projets immobiliers
2 fois par mois dans votre boite mail