17 novembre 2016
La plus-value, on l’espère quand on revend un bien immobilier. Et on la redoute aussi, au moment de payer ses impôts… Elle semble naturelle sur le marché immobilier, dont les prix sont globalement plutôt orientés à la hausse. Comment la calcule-t-on ? Voici des précisions.
C’est la différence entre le prix auquel on achète un bien et le prix auquel on le revend. Si on achète 100 et qu’on revend 150, la plus-value est de 50.
On peut prévoir la plus-value en faisant réaliser une estimation du bien, afin par exemple d’anticiper sur un prochain investissement. Elle n’est effective qu’une fois la vente actée.
La plus-value qu’on réalise est une source de satisfaction personnelle, mais c’est aussi l’objet de la curiosité intéressée du fisc. Et son calcul comporte des points à ne pas négliger. C’est le notaire qui s’en charge et établit la déclaration fiscale.
La plus-value concerne tous types de vente immobilière : bien immobilier, droits attachés à un bien, vente par l’intermédiaire d’une Sci, etc. En cas d’obtention du bien par succession ou donation, le prix considéré comme « prix d’achat » est celui utilisé pour le calcul des droits.
Il existe des exonérations :
Il existe aussi des déductions sur le prix de vente. Elles sont précieuses car elles permettent de faire baisser d’autant la plus-value :
La plus-value immobilière est soumise aux prélèvements sociaux ainsi qu’à l’impôt sur le revenu.
Un abattement est pratiqué selon la durée de détention du bien.
Les terrains à bâtir peuvent bénéficier d’abattements supplémentaires.
La plus-value finalement établie est imposée au taux de 19 %.
L’ensemble des prélèvements sociaux sur les plus-values s’élève à 15,5 %.
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